Vérification

 



Doctrine juridique : Le marquage du contenu des tasses en porcelaine, des tasses et autres récipients creux.

La "vérification" au sens gastronomique du terme représente la distribution correcte d'une quantité/un poids garanti/assuré au consommateur, en apposant un marquage normalisé sur l'emballage ou le récipient de distribution de manière à ce que le consommateur puisse vérifier visuellement la quantité distribuée à la réception du produit. En Allemagne, l'étalonnage est une tâche souveraine réglementée par une loi fédérale et appliquée dans le droit administratif par la loi sur la nouvelle réglementation de la métrologie légale (MessEG) du 25.07.2013 sous le numéro 7141-8 FNA.

La loi sur l'étalonnage définit des règles précises pour les emballages, les récipients et les balances. Les dispositions relatives aux compteurs de consommation (compteurs d'eau, compteurs de gaz, compteurs d'électricité, compteurs d'énergie thermique) sont régies par des règlements d'étalonnage et des directives correspondantes pour l'exécution de ces étalonnages. L'étalonnage de ces instruments de mesure de la consommation est exclusivement effectué par des organismes de contrôle reconnus par l'État. En tant qu'autorité supérieure fédérale relevant du ministère fédéral de l'économie et de la technologie, le Physikalisch-Technische Bundesanstalt est chargé de la surveillance de la métrologie. L'exécution ou la surveillance des vérifications relève de la compétence des offices de vérification des Länder.

Les infractions à la loi sur la métrologie légale sont considérées comme des infractions administratives (§ 60 MessEG) et sont passibles d'amendes conséquentes. Avec le décret sur la nouvelle réglementation de la métrologie légale et l'adaptation à la jurisprudence européenne (MessEV) du 11.12.2014, les directives 2014/31/UE et 2014/32/UE ont été transposées dans le droit national par le législateur. Dans le cadre de la révision de la métrologie légale, l'ordonnance sur les frais de mesure et d'étalonnage (MessEGeBV) est également entrée en vigueur le 24 mars 2015.


En Allemagne, seuls les propriétaires d'un "chêne allemand" sont autorisés à faire des chênes. Il ne s'agit pas de l'arbre à feuilles caduques dans le jardin, mais de la personne qui, selon l'ordonnance fédérale sur l'étalonnage, s'est qualifiée pour apposer des indications de masse et de contenu et pour les vérifier elle-même sous une forme conforme à la loi. Comme les chênes sont le plus souvent fixés sur des entreprises (personnes morales), l'office de vérification cherche ensuite, en cas d'infraction, les personnes responsables qui seront tenues pour responsables en cas d'infraction, tout à fait dans l'esprit de l'ancien code du Reich.

Chaque utilisateur de récipients vérifiés est légalement tenu de s'assurer lui-même de l'exactitude des indications de vérification figurant sur les récipients utilisés lors de la distribution ! Il ne suffit pas de se fier aux indications des fabricants ou des personnes mettant en circulation des récipients/emballages vérifiés ! Celui qui distribue des boissons dans des unités de mesure fixes, telles que 0,2 l ou 200 ml, sans être lui-même en possession d'un instrument de contrôle étalonné, fait déjà preuve d'une négligence grave !

Responsabilité conjointe & obligation de contrôle !


En clair : chaque restaurateur doit disposer d'un instrument de contrôle approprié au sens du règlement sur les poids et mesures et vérifier lui-même, par échantillonnage, l'exactitude des indications de vérification sur ses récipients de débit. En l'absence d'un tel instrument de contrôle, une amende n'est plus très loin.

Porcelaine & étalons


La porcelaine, ainsi que tous les matériaux apparentés de la famille des masses céramiques, sont souvent des produits fabriqués à la main. La masse céramique est cuite au four à plus de 1100°C. Les différences et les retraits au niveau de la hauteur, de l'épaisseur et des parois exposent le contenu d'un récipient en céramique à des valeurs de tolérance considérables par rapport à la quantité de remplissage.

Exemple : l'écart de l'épaisseur de paroi d'un gobelet de vin chaud de 4,1 à 4,3 mm dépasse déjà les limites d'erreur de circulation autorisées par le décret sur l'étalonnage, conformément au § 22 du décret sur la mesure et l'étalonnage. Si le gobelet ne provient pas d'une fabrication (coûteuse) entièrement mécanique, une infraction est inévitable.

Pour le bon ordre, il convient de noter que le "verre" est soumis à des retraits nettement moins importants que la porcelaine, par exemple. Il n'y a donc que trois façons d'apposer le trait de jauge sur une tasse en céramique ou en porcelaine.

Variante 1


La variante coûteuse et honnête :

Seuls des gobelets de haute qualité issus d'une production entièrement automatisée sont utilisés pour la distribution de boissons. Une fabrication mécanique ainsi qu'une double cuisson (biscuit et lisse) garantissent une valeur de tolérance minimale des gobelets creux Somme des fournisseurs de tels produits disponibles en Allemagne > 20. Différence de prix par rapport au prix moyen avantageux environ +130% !

Variante 2


La variante avantageuse et dangereuse :

Il existe bien sûr des fournisseurs qui proposent des récipients à boire polonais, roumains ou même chinois sous forme calibrée. La plupart du temps, nous tombons sur des produits qui, à l'évidence (voir photo ci-dessus), constituent déjà une infraction délibérée à la loi allemande sur l'étalonnage, car le symbole d'étalonnage (indication de la source/traçabilité) inscrit au registre d'étalonnage ne figure pas sur la marque d'étalonnage elle-même.

Somme des fournisseurs de tels produits disponibles en Allemagne > 50.
Différence de prix par rapport au prix moyen conforme à la loi : environ -20% !

Variante 3


La variante absolument la plus chère :

Fidèle au proverbe "...qui ne devient rien, devient...", la limite d'erreur de circulation peut être respectée en plaçant le trait de jauge à une hauteur telle que le volume de distribution du gobelet soit surdosé de telle sorte que toute tolérance du produit ne dépasse pas les limites d'erreur de circulation fixées par le règlement de vérification.

En d'autres termes, si le trait de jauge "0,2 l" se trouve effectivement à "0,23 l", toutes les exigences de la métrologie légale sont remplies. Stupide pour le restaurateur : avec deux bouteilles (par ex. 0,75 l de vin chaud), un gobelet (0,2 l) est déjà offert. Si le vin chaud coûte 3,00 euros sur le marché de Noël, cela représente une perte de 9 euros pour une caisse (0,75 l) !

Somme des fournisseurs de tels produits disponibles en Allemagne > 200.

Différence de prix par rapport au prix moyen conforme à la loi environ +-0%, car cette variante représente effectivement la moyenne du prix du marché !

Approche


La variante solala :

Le 16 octobre 1308, Friedrich Klemme a confirmé pour la première fois "...celui qui vend du vin, de l'hydromel ou de la bière à d'autres, doit leur donner des présages justes...", posant ainsi les bases de la réglementation allemande sur les débits de boissons (Schankverordnung). Néanmoins, il existe de nombreuses possibilités qui ne rendent pas obligatoire l'indication des quantités de remplissage dans un affichage ou sur une carte de mets et de boissons. Si l'on modifie par exemple la désignation du vin chaud 0,2 l à 3,00 EUR en "Heißer Peter", "Winterwunder", "Glühzauber" ou autre, l'affichage du prix "Ein Pott" ou "großer Pott" est autorisé.

Ainsi, l'une des chaînes de restauration les plus connues et les plus importantes du monde déclare ses quantités de café, de latte, de cappuccino et d'autres boissons chaudes sous les dénominations "Small", "Tall", "Grande" et "Venti", sans indication concrète du contenu, et s'est ainsi débarrassée de toute une série de problèmes ! C'est d'ailleurs pour résoudre ce problème que Holst Porzellan a conçu la ligne de gobelets Ceto !

Attention : cette recommandation ne constitue pas une déclaration juridiquement contraignante !

Solution


La solution la plus sûre :

Que ce soit du point de vue des coûts liés à l'achat de récipients à boire ou du point de vue de l'obligation de contrôle et de respect des règles, la méthode la meilleure et la plus sûre consiste à servir les boissons de débit sur une balance de tare étalonnée, visible par le client.

Conclusion


Celui qui distribue des quantités de boissons étalonnées n'est pas seulement soumis à une comparaison sensible auprès des consommateurs, mais aussi à une obligation de contrôle et de respect vis-à-vis des offices ! Les manquements coûtent de lourdes amendes et les économies réalisées sont vite perdues. Ceux qui souhaitent aller plus loin sur le plan juridique peuvent lire la suite ici :

- Loi sur la métrologie et la vérification du 25.07.2013 (MessEG)
- Ordonnance sur la métrologie et la vérification du 11.12.2014 (MessEV)

 

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